France

Négar Djavadi est née en Iran en 1969 dans une famille d’intellectuels opposants aux régimes du Shah et de Khomeiny. Elle arrive en France à l’âge de onze ans, après avoir traversé les montagnes du Kurdistan à cheval avec sa mère et sa soeur. Diplômée d’une école de cinéma à Bruxelles, elle travaille quelques années derrière la caméra. Elle est aujourd’hui scénariste (documentaires, court-métrages, séries) et vit à Paris. Après le succès de son premier roman Désorientale (2016), elle revient en 2020 avec Arène tous deux publiés aux éditions Liana Levi.

À propos de Arène
Un téléphone volé dans un bar-tabac à Belleville. Un gamin en survêt qui bouscule les clients. Un diffuseur de séries déstabilisé par la perte de son portable. Une policière en intervention, filmée par une lycéenne en révolte. Une vidéo prise à la dérobée, qui fait le tour des réseaux sociaux, montrant le corps sans vie d’un adolescent au pied du pont Louis-Blanc. Benjamin Grossmann, chamane de la nouvelle fiction, et Camille Karvel, la voleuse d’images solitaire, percutent, chacun à leur manière, le quartier Belleville-Jaurès-Buttes-Chaumont, et provoquent l’étincelle qui embrasera l’Est parisien. Une longue réaction en chaîne d’événements dont personne ne sortira indemne : ni les jeunes des cités, ni les flics, ni les mères de famille, ni les travailleurs au noir chinois, ni le prédicateur médiatique, ni la candidate en campagne pour la mairie. Tous captifs de l’arène, celle d’une nouvelle série explosive ?
Négar Djavadi emporte le lecteur par son intrigue haletante ancrée dans la complexité de notre époque. Elle déploie une fiction grandeur nature : Paris, ville gagnée par la peur, l’incertitude et une violence absurde.
À LIRE:
Arène, Liana Levi, 2020
Désorientale, Liana Levi, 2016
blanc
Où rencontrer Négar DJAVADI ?
JEUDI 19 NOVEMBRE
> BORDEAUX / Station Ausone, Librairie Mollat, 18h : À l’origine des mots, rencontre croisée avec Gauz, animée par Sylvain Arrestier, libraire.