France

Fatima Daas est née en 1995 à Saint-Germain-en-Laye. Ses parents, venus d’Algérie, se sont installés à Clichy-sous-Bois. Elle grandit dans la petite ville de Seine-Saint-Denis, entourée d’une famille nombreuse. Au collège, elle se rebelle, revendique le droit d’exprimer ses idées et écrit ses premiers textes. Elle se définit comme féministe intersectionnelle. La petite dernière est son premier roman.

À propos de La petite dernière
Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.
« Le monologue de Fatima Daas se construit par fragments, comme si elle updatait Barthes et Mauriac pour Clichy-sous-Bois. Elle creuse un portrait, tel un sculpteur patient et attentif… ou tel un démineur, conscient que chaque mot pourrait tout faire exploser, et qu’on doit les choisir avec un soin infini. Ici l’écriture cherche à inventer l’impossible : comment tout concilier, comment respirer dans la honte, comment danser dans une impasse jusqu’à ouvrir une porte là où se dressait un mur. Ici, l’écriture triomphe en faisant profil bas, sans chercher à faire trop de bruit, dans un élan de tendresse inouïe pour les siens, et c’est par la délicatesse de son style que Fatima Daas ouvre sa brèche. »
Virginie Despentes
À LIRE:
La petite dernière, Noir sur blanc, collection Notabilia, 2020
blanc
Où rencontrer Fatima DAAS
Et son éditrice Brigitte BOUCHARD
Éditions Noir sur blanc ?
VENDREDI 13 NOVEMBRE
> BORDEAUX / Station Ausone, Librairie Mollat, 18h30 : Coup d’envoi de Lettres du monde – Un nouveau monde ? Avec Kapka Kassabova, Velibor Čolić, Etgar Keret, Rosie Pinhas-Delpuech sa traductrice (interprète), animée par Thierry Guichard, Le Matricule des Anges.
SAMEDI 14 NOVEMBRE
> SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE / Librairie Les Oiseaux Livres, 15h30 : Femme d’aujourd’hui, rencontre animée par Amandine Barascut, libraire.
> BRIVE-LA-GAILLARDE / Librairie La Baignoire d’Archimède, 18h30 : séance de dédicace.
> BRIVE-LA-GAILLARDE / Librairie La Baignoire d’Archimède – Hors les murs au Théâtre de la Grange, 20h : Être femme aujourd’hui, rencontre animée par Elodie Martin et Laurence Guillemot, libraires.
DIMANCHE 15 NOVEMBRE
> MARMANDE / Médiathèque Albert Camus, 16h : Parler de soi pour raconter le monde, rencontre animée par Christophe Dabitch, auteur.
MARDI 17 NOVEMBRE
> TALENCE / Librairie Georges 18h : L’écriture de soi, rencontre croisée avec Rachid Benzine, animée par Mylène Ribereau, libraire.
MERCREDI 18 NOVEMBRE
> PESSAC / Université Bordeaux Montaigne, AMPHI C200, 15h30-17h30. En partenariat avec l’Université Bordeaux Montaigne, rencontre organisée par Marie De Gandt (UFR Humanités, Département des Lettres : Master REEL, Master Genre et Licence Babel).
> BLANQUEFORT / Médiathèque Assia Djebar, 18h30 : Femme d’aujourd’hui, rencontre animée par Martine Laval, conseillère littéraire.
JEUDI 19 NOVEMBRE
> MONT-DE-MARSAN / Médiathèque du Marsan, avec la complicité de la librairie Caractères, 18h : Écrire pour exister, rencontre animée par Margaux Labarthe, journaliste de radio MDM et membre de l’association Librairie Social Club.